Actualité

 

Prix du bois de chauffage en 2025 : voici la tendance dans votre département

 

Découvrez les prix du bois de chauffage en 2025 et les facteurs qui influencent les tarifs selon votre région et le type de bois. Préparez votre hiver en toute sérénité.

Par Rym .E / Publié le 21/09/2025 / Lecture : 3 min

stère de bois

Crédits : Canva | Be

Avec l’automne qui s’installe, de nombreux foyers se préparent déjà à passer à la saison du chauffage. Mais avant de remplir son stock de bois, une question se pose : quel est le prix du stère de bois de chauffage cette année ? Si vous souhaitez éviter les mauvaises surprises, mieux vaut savoir ce que vous allez payer et pourquoi. Découvrez ce qui influence les prix du bois de chauffage en 2025 et comment vous y retrouver.

 

Des prix en légère hausse pour cette nouvelle saison hivernale

 

Depuis quelques années, les prix du bois de chauffage étaient relativement stables. Mais 2025 marque un léger tournant, avec des prix qui commencent à augmenter, même si cela reste modéré. Selon Frédéric Pechavy de la Fédération Française des Combustibles, plusieurs raisons expliquent cette hausse. Les coûts d’exploitation ont augmenté, notamment avec la hausse des prix des carburants et des frais de transport, qui impactent directement le prix du stère. Les équipements nécessaires à l’exploitation du bois sont également plus chers. Cela signifie que, même si le bois reste une solution de chauffage économique, vous devrez sans doute dépenser un peu plus pour votre stock cet hiver.

Les prix varient évidemment en fonction de la qualité du bois, mais aussi de son type : sec, humide, ou densifié. Comptez entre 89 et 115 euros pour un stère, selon la région et le bois choisi. Une légère hausse donc, mais qui reste dans la moyenne des dernières années. Cela reste un prix raisonnable comparé à d’autres formes de chauffage, mais il convient de se préparer pour une éventuelle montée des prix dans les mois à venir.

 

Les régions où le bois coûte plus cher

 

Le prix du bois de chauffage varie fortement selon les régions. En effet, là où le bois est abondant, les prix sont souvent plus bas. Par exemple, dans les zones forestières comme le Massif central ou la Bretagne, vous pourrez trouver des prix plus compétitifs. En revanche, dans les régions urbaines ou éloignées des forêts, comme en Île-de-France ou dans le Sud, le transport joue un rôle important dans l’augmentation des coûts. Le prix du stère peut donc être nettement plus élevé, surtout si la demande est forte.

De plus, certaines essences de bois, comme le chêne ou le hêtre, coûteront plus cher que des bois plus légers, comme le sapin ou le peuplier, qui n’ont pas la même performance calorifique. L’essence du bois joue donc un rôle important dans le tarif que vous paierez. Il est donc primordial de bien comparer les prix en fonction de votre lieu de résidence et du type de bois dont vous avez besoin.

 

Pourquoi le bois humide coûte-t-il moins cher ?

 

Il peut être tentant de se tourner vers du bois humide pour économiser quelques euros, mais attention : si le prix du stère de bois humide est généralement inférieur, il représente un coût caché à long terme. Le bois humide doit en effet être séché avant d’être brûlé, un processus qui peut prendre plusieurs années. De plus, un bois mal sec pollue davantage et chauffe moins efficacement, ce qui augmente vos dépenses sur le long terme.

En revanche, si vous choisissez du bois sec, vous aurez un rendement énergétique bien plus élevé, et le coût supplémentaire sera vite compensé par une consommation moindre. Le bois sec est donc une option plus rentable, même si son prix est un peu plus élevé. De plus, il est plus facile à stocker et ne nécessite pas autant de place.

 

Comment faire face à l’augmentation des prix ?

 

Face à cette légère hausse des prix, il existe plusieurs astuces pour optimiser votre achat de bois. Tout d’abord, planifiez votre achat bien à l’avance. En achetant dès l’été, vous pouvez profiter de tarifs plus bas, notamment pour le bois humide ou les bûches densifiées. Plus vous vous y prenez tôt, moins vous risquez d’être impacté par les hausses de prix liées à la demande hivernale.

Ensuite, privilégiez les fournisseurs locaux ou les exploitants forestiers pour éviter les frais de transport. Le bois en vrac, qui nécessite un calcul précis de la quantité, est également plus avantageux que celui vendu en palettes. Enfin, ne négligez pas l’importance de la qualité du bois : optez pour du bois sec ou pour des bûches densifiées si vous recherchez une performance thermique optimale.

 

 

MaPrimeRénov’ : pas de suspension pour les travaux mono-gestes

 

 Rénovation énergétique

Publié le 17 juin 2025

 

La suspension de MaPrimeRénov’ ne concernera finalement pas les travaux mono-gestes, a annoncé le gouvernement. Une « victoire » pour la Fédération Française du Bâtiment (FFB), tandis que le collectif Rénovons regrette que le ministère ait cédé à la « pression ».

MaPrimeRénov’ : pas de suspension pour les travaux mono-gestes - Batiweb

Nouveau rebondissement concernant MaPrimeRénov’. Après l’annonce d’une suspension de l’aide entre le 1er juillet et le 15 septembre, le gouvernement a fait volte-face, annonçant que le guichet resterait finalement ouvert pour les travaux mono-gestes – considérés comme moins sujets aux fraudes.


La Fédération Française du Bâtiment (FFB) soulagée


Sans surprise, cette nouvelle a suscité une pluie de réactions, parfois divergentes.


« Nous nous réjouissons de voir que l’instruction des dossiers MaPrimeRénov’ mono-geste et copropriétés n’est pas suspendue, c’est un signal positif pour la filière et notamment les artisans qui ont vu leur activité largement impactée depuis les dernières annonces», a ainsi réagi Pierre-Marie Perrin, directeur des affaires publiques et de la communication du groupe Hellio.


« L’absence de gel de l’aide aux mono-gestes redonne de l’espoir à des centaines de milliers d’artisans et entrepreneurs du bâtiment, rassure des centaines de milliers de ménages et rend à nouveau possible l’atteinte des grands objectifs de la transition écologique », s’est également félicité Olivier Salleron, président de la FFB.


Le collectif « Rénovons » inquiet


Tel n’est pas l’avis du collectif « Rénovons », regrettant que « le gouvernement ait cédé à la pression de la Fédération Française du Bâtiment en sacrifiant les rénovations performantes sur l’autel des mono-gestes, unanimement reconnus comme inefficaces », jugeant « cette décision parfaitement irresponsable », selon ses mots.


Pour le collectif, cette décision revient à mettre en cause uniquement les rénovations d’ampleur, pourtant jugées les plus efficaces pour sortir un logement du statut de passoire énergétique.


Pour rappel, quelques jours plutôt, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) avait menacé de manifester avec des engins de chantier contre cette suspension.


Un recentrage des aides et de nouveaux plafonds envisagés


Toutefois, le gouvernement a précisé que ce maintien durant l’été ne serait pas « une pérennisation sans conditions », évoquant de possibles modifications des règles « à l’horizon 2026 ».


Parmi les pistes évoquées : un « recentrage sur les logements les plus énergivores » et la « baisse du plafond de travaux subventionnables », pour qu’il ne dépasse pas 50 000 euros.


A noter que les travaux mono-gestes disposent d’en moyenne 4 000 euros d’aide, contre une moyenne de 40 000 euros pour les rénovations d’ampleur.

 

Par ailleurs, le gouvernement a précisé que la suspension de MaPrimeRénov’ pourrait intervenir plus tôt, avant le 1er  juillet, en raison d’un afflux des dépôts de dossiers ces derniers jours.


Par Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

Source article : https://www.batiweb.com/actualites/renovation-energetique/maprimerenov-pas-de-suspension-pour-les-travaux-mono-gestes

 

ACTUALITE DU 27 JUILLET 2025 :

La ministre du Logement, Valérie Létard, a très récemment annoncé les évolutions du dispositif MaPrimeRénov’ pour le second semestre 2025. Ces évolutions concernent uniquement la rénovation globale. 

Pour les travaux en « monogeste » : Rien ne change. Les modalités et les montants de MaPrimeRénov' sont maintenus jusqu’à la fin de l’année 2025. 

1/ La prime CEE (ou prime Effy)

Les clients sont éligibles à cette aide qui peut s'élever jusqu'à 4 450 € pour l'installation d’une chaudière à bûches ou granulés

2/ MaPrimeRénov' 

Cumulable avec la prime CEE, cette aide peut atteindre jusqu'à 5 000 € pour une chaudière à granulés.

3/ L'éco-prêt à taux zéro

Ce prêt sans intérêt est toujours disponible quel que soit le niveau de revenus des clients. Son montant peut atteindre 50 000€. 

4/ L'exonération de taxe foncière

En 2025, certaines collectivités territoriales proposent l'exonération totale ou à 50%.  

5/ TVA réduite à 5.5%

Enfin, l'installation d'une pompe à chaleur est éligible à la TVA à 5.5 %.